Faire le PLUS POSSIBLE avec et le moins possible contre
«Un jardin, c’est la possibilité de renouer un dialogue avec la nature, de se reconnecter avec elle.» Gilles Clément, jardinier.
Le jardin écologique accueille la vie au jardin. On abandonne la maitrise totale. En privilégiant une gestion douce, on peut ainsi voir plus d’oiseaux, des champignons, des fleurs sauvages, des hérissons. L’objectif est de respecter les équilibres écologiques sans intervention excessive pour obtenir un beau jardin plein de vie. Il s’agit de transformer le jardin, son cadre de vie et sa relation avec la nature. Le jardin donne envie de prendre l’air plus souvent. Il vibre au grès des saisons.
Les principes du jardin écologique
- Planter surtout des espèces natives bien adaptées aux conditions locales, qui résistent mieux et qui sont bénéfiques à la faune.
- Créer des habitats favorables pour la flore et la faune, avec des arbres où les oiseaux se posent, des refuges pour se cacher, des fleurs et des graines pour se nourrir, des tas de bois, des haies, une mare etc. Il s’agit de créer une mosaïque paysagère qui attire plus de vie, même dans les petits jardins.
- Accorder plus de liberté à la nature, c’est-à-dire tailler et tondre moins souvent, au bon moment, lorsque la nidification des oiseaux est terminée par exemple.
- Cultiver le plaisir d’observer le jardin évoluer toute l’année, avoir un peu de patience, agir avec simplicité.
Les avantages
Moins d'entretien
Les sentiers et les espaces de vie sont tondus, mais le reste du jardin demande moins de travail.
Des changements continus
Le jardin évolue d’une saison à l’autre, d’une année sur l’autre. Il renouvelle constamment notre curiosité.
Plus de vie
Le jardin écologique accueille beaucoup plus d’oiseaux, d’insectes étonnants, de papillons, des chevreuils … Il contribue à ramener la biodiversité.
Moins d’arrosage
Le jardin écologique résiste mieux à la sécheresse et aux aléas climatiques.
Exemples de réalisations
Le jardin écologique est composé d’un panel d’éléments paysagers différents, à choisir selon le contexte : prairie haute avec des fleurs sauvages, mare, haie, potager, microforêt, forêt comestible, verger, récolte des eaux de pluie, arbre remarquable.
Le chalet
Le jardin écologique de Nicolas, à Hotton.
Un jardin ouvert au public
Un jardin inspirant avec verger et microforêt à Tournai.
Jardin de ville
Un jardin bruxellois transformé en havre écologique varié.
Une haie nourricière
Retour sur 5 années d’expérimentation réussie sur une terre dégradée.
Le Bois de Fa
Un jardin bruxellois évolutif basé sur les concepts de Gilles Clément.
Un jardin ardennais
Un jardin en pente pour mettre en valeur l’ambiance ardennaise, comprenant une forêt en libre évolution, un verger et une prairie.
Récolter les eaux de pluie
Un jardin provençal qui souffre de la sécheresse et de l’érosion. Des aménagements permettent d’y remédier en récoltant les eaux de pluie.
Un jardin alsacien
Transformer un champ de maïs en jardin écologique.
Un jardin comme un écosystème
Un écosystème redynamisé avec peu d’entretien et un paysage ouvert.
Changer de jardin
Les propriétaires souhaitaient passer du jardin pelouse au jardin écologique tout en préservant la vue avec peu d’entretien.
Le Chalet
Le chalet est la maison de Nicolas. Il expérimente le jardin écologique chez lui ce qui lui permet d’apprendre continuellement. Ce jardin d’un demi hectare est situé en Famenne sur un terrain argileux-schisteux assez difficile. Le terrain est enforesté. Peu de choses ont été plantées. La végétation est surtout spontanée. Les arbres et arbustes sont taillés discrètement pour mettre en valeur leur architecture. La prairie est gérée pour stimuler les fleurs sauvages avec des fauches occasionnelles. Chaque point de vue est peaufiné en cherchant le point d’équilibre. Le jardin change subtilement d’une année sur l’autre, selon le climat et les nouvelles trouvailles. L’objectif est d’accueillir la diversité du vivant sans faire beaucoup d’entretien.









Le Bois de Fa
Ce magnifique jardin près de Bruxelles a été inspiré par le paysagiste Gilles Clément avec trois concepts clé : le jardin en mouvement (le jardin évolue d’une saison à l’autre), le tiers paysage (des parties du jardin évoluent spontanément sans intervention) et le jardin planétaire (le brassage des espèces fait évoluer le paysage). Le Bois de Fa est constitué de différentes parties : la forêt Miyawaki, des prairies, des haies nourricières, un verger, un potager, une forêt en évolution libre, une clairière, un étang…












Un jardin alsacien
Nathalie a hérité de la maison familiale en Alsace. Elle a souhaité récupéré le champ devant la maison pour en faire un jardin écologique. Son objectif est de masquer les entrepôts voisins, de favoriser la biodiversité, de limiter l’entretien, d’avoir une belle prairie et des arbres fruitiers. L’évolution du jardin est assez rapide.






Un jardin ouvert au public
Le couple de propriétaires a acheté une ancienne pâture au cœur du village de Mont-Saint-Aubert, près de Tournai, pour en faire un beau jardin qui puisse inspirer les visiteurs. Le sol était très compacte. L’eau ne s’infiltrait pas correctement. Le vent asséchait le terrain. Nous avons commencé par créer des noues pour infiltrer l’eau de pluie et des haies pour ralentir le vent. Puis d’autres éléments se sont ajoutés : un verger, une prairie haute pleine de fleurs sauvages, une microforêt Miyawaki et un sentier tondu pour parcourir l’ensemble. Le jardin change saison après saison.












Un jardin ardennais
Voici un jardin en pleine Ardenne avec une contrainte importante : le terrain est en pente et il est envahi par les ronces. La première étape a été de concevoir un plan avec un sentier qui relie les parties remarquables du jardin. Il a fallu créer un accès. Nous avons souhaité conserver le caractère typiquement ardennais du jardin, son aura sauvage. La forêt spontanée est conservée. Elle évolue librement avec des animaux qui passent régulièrement. Un verger et une grande clairière ont été ajoutés. Les propriétaires peuvent parcourir le jardin à pied ou dans un buggy en profitant de points de vue remarquables.






Un jardin évoluant comme un écosystème
Le jardin était plus ou moins laissé à l’abandon depuis un certain temps. Il fallait lui donner un nouveau souffle. La demande des propriétaires étaient que le jardin soit un écosystème tout entier, nécessitant peu d’entretien, qui puissent accueillir des animaux de passage. Nous avons d’abord réalisé un plan d’ensemble pour bien ressortir la structure générale avec les éléments clés, en choisissant de mettre en valeur la végétation spontanée et quelques aménagements discrets. Nous avons ouvert le paysage pour profiter encore plus du cadre magnifique qui s’étend au-delà de la propriété. Un programme d’entretien est établit pour faciliter la gestion, sans que celui-ci soit fixe car le jardin évolue sans arrêt.









Un jardin écologique en ville
Ce jardin de ville à Bruxelles était entièrement occupé par une grande pelouse et quelques arbres autour. Le propriétaire voulait autre chose: un jardin vraiment écologique qui puisse accueillir plein de plantes différentes, une microforêt, des arbres fruitiers, une prairie fleurie, une mare. Tout cela a été mis en place progressivement. Le jardin est maintenant un joyeux havre sauvage qui permet des nouvelles découvertes tous les jours.






Récolter l'eau de pluie et lutter contre l'érosion
Ce Jardin est situé près de la Montagne Sainte-Victoire en Provence. Le terrain en pente était dégarni. Il souffrait de l’érosion provoquée par les ruissellements importants lors des gros orages. Il était aussi très sec car toute l’eau de pluie ne s’infiltrait pas correctement. L’objectif était de comprendre les chemins d’eau, de ralentir le ruissellement, d’infiltrer les eaux de pluie et de stopper l’érosion. Après avoir réalisé un plan d’ensemble, des travaux ont été menés pour retenir l’eau. Cela a nécessité des aménagements conséquents. L’ensemble se met réellement en place en 2 parties. D’abord la récolte des eaux de pluie et ralentir le ruissellement. Puis les plantations pour stabiliser l’ensemble et embellir le jardin. Sol et végétation fonctionnent ensemble. Avec des soins appropriés, le terrain s’embellit progressivement, naturellement, en respectant l’authenticité du paysage provençal.






Changer de jardin en plantant avec ses amis
Les propriétaires ont fait construire une nouvelle maison. Il s’agisssait initialement d’une pature. Au départ, le couple a semé une pelouse et installé un robot tondeuse. Mais cette vision du jardin a évolué au fur et à mesure. Le couple de propriétaire a alors opté pour un autre type de jardin, plus en harmonie avec son environnement, plus acceuillant pour la biodiversité. Au lieu d’un bassin d’infiltration linéaire et pentu, le bassin est adouci avec des formes plus organiques. Plus de plantes viennent s’installer et quelques batraciens peuvent enfin trouver un espace de vie acceuillant. Au lieu d’une pelouse, on laisse pousser la prairie en tondant uniquement quelques sentiers. On fauche une ou deux fois par an. Des arbres fruitiers apportent du rythme. Des haies mixtes d’espèces natives, qui offrent des fruits, des graines et un refuge pour les oiseaux de passage, sont plantées. Les parterres qui nécessitent plus d’entretien sont placés proche de la maison, sur de petites surfaces. On réutilise le broyat au pied des arbres. On fait du compost pour le potager. Le jardin devient plus écologique et très beau. On apprend sur la nature et son terroir.












Une haie nourricière sur une terre dégradée
Au départ, le terrain était très compact et acide, pauvre en humus, battus par les vents, sec et en plein soleil. Les propriétaires ont souhaité transformer ce terrain pour en faire un lieu d’abondance et de démonstration. C’est en équipe, étape par étape, que nous y sommes arrivés. Nous avons commencé par créer une haie en lisière de forêt (méthode Miyawaki). Cela pour protéger la forêt du vent chaud qui asséchait la forêt et pour attirer les oiseaux. Des arbres fruitiers ont été plantés le long de la lisière. Puis tout un verger a été créé avec une belle prairie haute. En second temps, nous avons créé des îlots comme des haies nourricières. Nous avons commencé par l’eau. Comment retenir l’eau et garantir que les arbres ne nécessiteront pas d’arrosage? Une étude globale a été menée dans ce sens. Des noues, des canaux et des bassins devaient permettre de retenir l’eau. Puis les îlots proprement dit ont été plantés. Le sol a du être restauré. Au centre, un îlot dense d’espèce indigènes pour recréer un microclimat plus favorable. Les arbres fruitiers ont été plantés autour. Nous avons intégré tout ce que nous savons sur l’écologie et les besoins des arbres pour réaliser ce chantier. Les résultats 5 ans plus tard sont spectaculaires. Les belles idées sont devenues bien réelles. La lisière explose. La haie nourricière fonctionne. La production fruitière est abondante. C’est beau. Les oiseaux reviennent. Il y a de l’eau.












Les étapes de travail
1/ Rencontre avec le propriétaire. Visite du jardin
2/ Plan du jardin présentant la vision d’ensemble, en définissant une programmation étape par étape, avec des options. L’ensemble doit correspondre à votre budget.
3/ Aménagement du jardin
4/ Suivi et conseils d’entretien. Nous planifions des visites pour suivre l’évolution.